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Zakia Khattabi

Coprésidente d'Ecolo

Née le 15 janvier 1976 à Saint-Josse, Zakia Khattabi dispose d’une formation d’assistante sociale (ISFSC) complétée d’une licence en travail social (ULB). Dès l’université, elle se passionne pour les théories de construction sociale de la réalité. Cela a été déterminant dans la suite de son parcours et notamment dans son engagement féministe.

Professionnellement, elle s’engage dans des voies qui lui ont permis d’allier compréhension de notre société (par la recherche) et action (par l’engagement social puis politique). Elle a ainsi travaillé successivement dans le secteur de l’aide à la jeunesse mais également dans l’accompagnement des travailleurs sociaux. Au sein du Centre pour l’égalité des chances, elle a traité des politiques d’intégration avec une attention particulière portée aux femmes. Elle rejoint ensuite la politique scientifique fédérale comme responsable d’un programme de recherche visant à éclairer et accompagner les décideurs publics. Elle n’a jamais cessé, en parallèle, de s’impliquer dans le monde associatif : de la lutte contre le racisme aux droits des femmes, en passant par les combats pour la solidarité ou dans les commissions thématiques d’Ecolo.

Après quelques années, confrontée aux limites de la militance, elle décide de prolonger ses engagements dans l’arène politique. Elle se présente ainsi pour la première fois en 2009 aux élections régionales, à l’issue desquelles elle est élue députée de la Région bruxelloise. Elle est désignée en même temps députée de la Communauté française et membre du Sénat, où elle assume le rôle de cheffe du groupe Ecolo. Après le 25 mai 2014, c’est au Parlement fédéral, au sein du groupe Ecolo-Groen!, qu’elle poursuit son travail politique. Enfin, le 22 mars 2015, les militantes et militants Ecolo l’élisent à la coprésidence du parti, aux côtés de Patrick Dupriez.
Derrière ses engagements militants ou politiques, une volonté : faire en sorte que les citoyens se réapproprient le débat public. Elle va ainsi à contre-courant des discours technocrates ambiants, qui tendent à laisser penser que les chiffres et les experts dominent, et qu’aucune alternative n’est possible.